The ten-year-old narrator of André Marois’ new novel 10 ans, pas méchant (published by Éditions La courte échelle in Montreal) starts out by pushing a friend into a thicket of brambles — “It was very bad, holes like a colander” — turning him into “a perforated kid.” He doesn’t know why (a bit like Meursault killing his Arab in Albert Camus’ The Stranger but with a juvenile lead). But our narrator, yes, is not really evil, mischievous perhaps, a bit ADHD perhaps, given to perpetrating serial indiscretions and acts of violence. He likes to “get the villain out” as his mother says, so he can calm down. The story is told deadpan, the tone is mordant, black, and insistent.
Marois was born in France but lives in Montreal where he has published a long list of novels, story collections, crime novels and books for young adults. The text is in French; that’s not a new thing; longtime Numéro Cinq readers know that we do publish occasional untranslated works in French. We even have a Special Feature page for this called Numéro Cinq | En Français. Get out your translation dictionaries. It’s not so hard. It will sharpen the mind.
Also, perhaps it does not need pointing out, but Marois sent in the best author photo ever published on NC.
dg
J’ai dix ans.
Je ne suis pas méchant.
En tout cas, quand ça m’arrive, je ne le fais pas exprès. Je suis un enfant normal, mais je n’aime pas toujours jouer comme les autres. Je m’en suis rendu compte la fois où je parlais avec mon copain François. Nous étions dans la descente de la voie David, une petite rue près de chez moi. Il tournait le dos au gros buisson de ronces et moi, sans aucune raison, je l’ai poussé dedans. François s’est retrouvé au milieu des ronces, transpercé de partout par les aiguilles. Il a hurlé. Il avait très mal, troué comme une passoire. Philippe l’a aidé à sortir de là. François est parti chez lui en pleurant. J’ai regardé le sang qui coulait sur ses jambes. Je ne comprenais pas ce que j’avais fait.
Mes bras avaient bougé sans que je le décide. Il fallait que je le pousse dans les ronces. C’était sa place, même si je ne savais pas pourquoi.
François n’est pas mon meilleur copain, mais quand même. Il est gentil. Pas le genre à faire de mal à une mouche. Il ne m’a jamais fait de mal. Je n’avais aucune raison d’être méchant avec lui.
Pourtant, je l’ai été.
Je suis rentré à la maison, je n’ai rien raconté à ma mère. Un peu plus tard, celle de François a sonné chez nous. Elle criait. Elle tenait son fils par la main. Il avait du mercurochrome un peu partout, ses yeux étaient gonflés d’avoir beaucoup pleuré. Sa mère a expliqué à la mienne ce qui s’était passé. Elle m’a engueulé comme du poisson pourri. Ma mère lui a dit de se calmer le pompon. Elle me protégeait. François se planquait derrière sa mère. La mienne a dit qu’elle allait régler ça avec moi. Elle s’est excusée aussi. François et sa mère sont repartis. Elle parlait fort dans la rue, en agitant les bras en l’air. Comme si elle voulait gifler les nuages. Je crois que François a recommencé à pleurnicher.
Ma mère m’a dit qu’elle avait honte de moi et que j’allais voir ce que j’allais voir. Pour me punir, elle m’a envoyé dans ma chambre. Je me suis endormi sur mon lit, alors je n’ai pas vu grand-chose.
Elle n’a pas pu me priver de télévision, comme le font les mères de mes copains, parce que nous n’en avons pas. Ma mère m’a privé de bandes dessinées et de dessert. J’ai été obligé de lire un roman pour passer le temps et oublier l’odeur de la tarte aux pommes.
À l’école, tout le monde a entendu parler de l’affaire des ronces. Il faut dire que l’arrivée de François transformé en gamin perforé n’est pas passée inaperçue. Comme s’il avait la varicelle juste en arrière du corps. Il jouait les martyrs. Il m’énervait.
Les filles me regardaient bizarrement. On aurait dit que j’étais un monstre échappé du zoo.
François me tournait le dos dès qu’il me voyait.
Une fois, il faisait ça et il s’est retrouvé avec la face à trente centimètres du mur de briques dans la cour de récréation. J’ai eu très envie de le pousser dessus. Je suis allé vers lui. J’ai sorti les mains de mes poches. J’ai fait un énorme effort pour me retenir. J’aurais pu lui casser les dents de devant ou le nez. Je voulais vraiment le faire, mais j’ai fermé les yeux et j’ai passé mon chemin.
Ce n’était pas un accident, le buisson.
J’ai le droit de m’amuser, c’est tout.
Mes meilleurs copains s’appellent Jean-Marc, Philippe et Stéphanie. Nous nous connaissons depuis notre naissance. Je sais tout sur eux, parce qu’ils habitent à côté de chez moi. Ce sont mes voisins. Nous jouons tous les jours ensemble dans la rue, nous allons à l’école ensemble. Je regarde la télévision chez eux. Nous nous prêtons des bandes dessinées.
Mes copains ne m’ont jamais rien dit sur l’histoire du buisson de ronces. Ils n’ont pas rigolé non plus. Ils ont juste fait comme s’ils n’avaient rien vu. Ils avaient envie d’oublier ma mauvaise blague. Moi aussi.
Nous jouons avec des karts dans la voie David. Ce ne sont pas des vrais karts de course avec un moteur et tout. Nous n’avons pas d’argent pour acheter ça.
Nous fabriquons chacun le nôtre avec une grosse planche et des roues de poussette fixées sur des barres en bois à l’avant et à l’arrière. À l’avant, il y a un axe vertical dans un trou percé au centre de la planche pour la direction. Nous posons un pied de chaque côté de la barre et, quand on la pousse du côté gauche, on tourne à droite, et le contraire quand on la pousse du pied droit. Il y a aussi un siège avec un petit coussin et un dossier, une sonnette de vélo, des accessoires. Nos karts sont peints avec des gros numéros dans des ronds et nous y ajoutons tous les autocollants qu’on peut trouver. Comme si c’était une voiture de course.
Le plus dur à trouver, c’est les roues. Parce que des planches, tout le monde a ça chez soi. Quand t’as des bonnes roues avec des bons roulements à billes qui ne font pas de bruit, tu vas beaucoup plus vite que les autres. Moi, je n’ai pas de très bonnes roues. Elles grincent un peu, même quand elles sont bien graissées.
Le début de la voie David est en pente, après c’est plat. Nous partons d’en haut en courant, nous sautons sur notre bolide et nous faisons la course à fond jusqu’en bas.
Nous avons le droit de nous rentrer dedans et de faire des queues de poisson, mais pas trop fort. Je suis le champion là-dedans. Les autres essaient juste d’aller le plus vite possible. Ils se penchent pour que l’air ne les ralentisse pas. Et moi, je fonce dans leurs roues arrière. Ça les bousille.
Je n’ai pas le choix, je ne suis pas grand. Ceux qui prennent le plus de vitesse dans la descente, c’est les plus lourds, comme Philippe et Jean-Marc. Moi je suis maigre, alors je dois piloter avec ma tête.
Comme eux, je veux arriver le premier.
Quand je leur rentre dedans, ça les énerve.
Il faut remonter nos karts en les poussant jusqu’en haut de la côte. C’est super fatigant. Chacun de nous souffle et transpire et se jure de mieux réussir la course suivante. Alors, quand nous repartons après une descente où j’ai heurté Philippe ou Jean-Marc, ils disent qu’ils vont me percuter à leur tour. Mais ils ne le font pas souvent.
J’adore quand ça arrive.
C’est ce que j’ai découvert.
Quand je suis méchant avec quelqu’un, ça le rend méchant à son tour. Ou bien il a peur et il s’enfuit, mais ça n’a aucun intérêt. Alors quand l’autre devient méchant à cause de ma méchanceté, je suis content.
Je ne suis plus tout seul, ça me rassure.
Nous finissons par avoir un accident, mais comme nous n’allons pas très vite, nous nous faisons juste des écorchures aux genoux et aux coudes. Pour les mains, nous portons des gants sans doigts. Ils ont ça, les pilotes de Formule 1. Nous avons aussi des vieux casques de motos. Il fait chaud là-dessous.
Je rentre chez moi en nage, calmé. Le méchant est sorti, je peux aller dîner sans agacer ma petite sœur.
C’est ma mère qui dit ça : il faut faire sortir le méchant. Je ne l’ai pas inventé. Ça veut dire qu’on a du méchant en nous. Tout le monde.
Je le fais sortir le plus que je peux. Par la bouche, en disant toutes les choses qui me passent par la tête. Par les mains, en poussant du monde dans les ronces, par exemple. Par les pieds, en donnant des coups dans les tibias de ma petite sœur sous la table. Par les yeux, en lançant des regards bizarres à plein de gens. C’est tout ce que je sais faire pour l’instant.
Le méchant sort, mais j’en ai encore dedans, c’est ça qui est bizarre. Il se reconstitue.
Ce n’est pas toujours facile, surtout avec les adultes. Ils ont vite fait de vous donner une claque si vous les embêtez. Je commence à mieux m’y prendre avec eux. Je les surprends en faisant des choses qu’ils n’attendent pas. Je leur lance des œufs sur la tête, par exemple. Ça les énerve beaucoup. Ils ont du blanc et du jaune plein les cheveux. Ça dégouline sur leur col de chemise, dans leur cou. Ils sont furieux.
Je m’arrange pour qu’ils ne me voient pas. Je les bombarde depuis l’arbre qui monte au-dessus du poteau de l’arrêt d’autobus. Aussitôt que j’ai atteint quelqu’un, je saute par terre et je pars en courant. Je cours plus vite que tous mes copains. Je suis le meilleur en sprint à l’école.
Des fois, ceux que j’ai touchés me poursuivent en criant. Des fois, même pas.
Il faut aussi s’entraîner au tir. Je lance des cailloux de la taille d’un œuf sur une boîte de conserve dans la voie David. Je commence à être très adroit.
Le plus dur, c’est de voler des œufs sans se faire attraper. Au début, je les prenais à la maison, mais ma mère a commencé à s’en rendre compte. Maintenant, je les vole dans le frigo des parents de mes copains. Un œuf par ci, un œuf par là, ça ne se remarque pas. Je dois juste faire attention à ne pas en casser un dans ma poche.
Ça m’est déjà arrivé.
Ma mère m’a demandé ce que j’avais fait, et j’ai répondu que c’était François qui m’avait fait une blague pour se venger du buisson de ronces. Elle a trouvé ça bête, mais elle n’a pas eu envie d’aller crier après la mère de François. Pour un œuf, ça ne vaut pas le coup de se déplacer, même si un œuf, c’est de l’argent. Et chez nous, on n’a pas beaucoup d’argent.
Mon père est mort dans un accident de chantier. Il est tombé d’un échafaudage en recouvrant une maison de crépi. Il était maçon. C’est chouette comme métier, maçon. La bonne nouvelle, a dit son patron à ma mère, c’est que mon père n’a pas souffert. Il est tombé sur la tête et PAF ! Mort.
C’est arrivé il y a quelques mois, alors je me rappelle bien de lui, mais des fois, je l’oublie un peu.
Ma mère, elle travaille. Elle n’a pas le choix, comme elle dit. Elle fait des réunions Tupperware pour vendre des boîtes en plastique à d’autres dames. Elle en a une valise pleine. Elle dit qu’elles sont incassables, pas comme les œufs. Elle les laisse tomber par terre pour prouver que c’est vrai. Les dames trouvent ça drôle et elles lui achètent plein de boîtes vides avec leurs couvercles. Il paraît que c’est la meilleure vendeuse de la région, mais nous sommes quand même très pauvres. Je me demande comment font celles qui ne vendent pas autant de boîtes que ma mère. Elles doivent avoir encore un mari vivant.
Mes copains non plus ne sont pas riches. Personne ne l’est.
Si leurs mères apprennent que je jette leurs œufs par les fenêtres, je vais me faire disputer.
Mais c’est plus fort que moi.
Ma mère trouve que j’ai beaucoup d’imagination, surtout pour les mauvais coups. Mais souvent ce n’est même pas moi qui les invente. Je fais des trucs que j’ai entendus, des trucs que tout le monde fait.
Par exemple, je coince une épine d’acacia entre mes doigts. On ne la voit pas. Puis je serre la main de mes copains. Ça leur fait mal. Ils crient, retirent leur main, et moi je rigole. C’est juste une petite piqûre de rien du tout, pour rire.
Je sais bien que la méchanceté va continuer. Si je pique Philippe, il va piquer Jean-Marc, qui va piquer Stéphanie, qui piquera François. Ça s’arrêtera là, parce que François n’osera jamais me piquer. Il sait de quoi je suis capable. J’aime ça, savoir que je lui fais un petit peu peur.
Une autre qui me dérange, c’est ma sœur. Elle m’aime tout le temps, même si je ne suis pas gentil avec elle. Elle me regarde avec des yeux de biche, elle ne comprend pas pourquoi je suis méchant avec elle. Comme quand j’attache les lacets de ses chaussures sous la table, et qu’elle tombe en voulant marcher.
C’est ça que j’aime le plus, quand ça me fait rire.
Quand on est juste gentil, on ne peut pas rire autant. Si je cache un caillou dans une boule de neige que je lance à Jean-Marc, il va être surpris, et sa tête en sang fera rire tout le monde. Il aura un peu mal, bon, mais pas vraiment. Et pendant ce temps-là, les autres et moi, nous rirons comme des baleines.
Surtout moi, je sais.
Ma mère dit que je ne suis pas toujours drôle.
Les parents, ils ne rient pas des mêmes blagues que les enfants. Ils disent des choses entre eux et ils nous bouchent les oreilles et ils pouffent. On entend quand même. On dirait qu’ils ont honte de rire. Moi, je ne me cache pas, je n’ai pas honte. Je ris si c’est drôle, c’est tout.
Tout le monde n’est pas drôle, c’est vrai. Moi, oui. Stéphanie rit quand je raconte une blague. Je sais ce qui la fait rire et j’aime voir ses dents. Je n’ai jamais été méchant avec elle. C’est comme ça, allez savoir pourquoi. Stéphanie, elle a une tête de plus que moi. Si elle voulait, elle pourrait me donner des coups de poing très forts. Mais elle est trop gentille pour ça.
Je ne lui fais pas mal, pas parce que j’ai peur qu’elle m’assomme, mais par principe. On ne frappe pas les filles, c’est comme ça.
Même si des fois on en aurait envie.
Il y a plein de filles à l’école qui m’énervent beaucoup, mais je ne les touche jamais.
Ce que j’aime le plus, c’est quand je trouve une nouvelle idée. Je suis excité comme une puce. Je veux essayer mon tour le plus vite possible.
Comme dévisser la chaise du professeur pendant son absence.
La dernière fois que j’ai fait ça, monsieur Laporte, qui nous enseigne la musique le mardi matin, est tombé de l’estrade sur le plancher, et son front a frappé le pupitre de Jean-Marc. Jean-Marc est au premier rang en classe, sinon il parle tout le temps avec ses voisins.
Monsieur Laporte a eu très mal. Ça se voyait. Il a crié des grossièretés en me regardant, comme s’il n’y avait que moi qui pouvais être le coupable. Il était super impressionnant, avec du sang qui lui coulait au milieu du visage, un peu comme Dracula. Je ne riais pas avec ma bouche, mais en silence dans ma tête.
Le directeur est venu dans notre classe. Il a demandé qui avait fait ça. Tout le monde m’a regardé. J’ai dit que je ne le referais plus.
Personne ne m’a cru. J’ai été renvoyé de l’école pendant deux jours. C’est une très grosse punition dans notre école.
Ce midi-là, Jean-Marc, Philippe et moi, nous avons beaucoup ri. Ça aussi, c’est un truc que j’ai remarqué : on peut rire plusieurs fois du même tour, juste en le racontant encore. On peut même rire de plus en plus fort.
Jean-Marc a expliqué qu’il y avait du sang de monsieur Laporte sur sa trousse à crayons. Un peu dégoûtant, mais marrant.
L’après-midi, ma mère n’était pas à la maison à cause des Tupperwares. Je m’ennuyais pendant que les autres étaient à l’école. Moi j’étais puni chez moi.
On ne peut pas faire une course de karts quand on est seul. Ni pousser un copain dans les ronces.
Je ne peux quand même pas me taper dessus pour faire passer le temps.
À force de m’ennuyer, je cherche de nouvelles idées.
— André Marois
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Né le 21 mars 1959 à Créteil (France), André Marois étudie deux mois en arts plastiques et cinéma à l’université Paris VIII, puis deux ans par correspondance pour obtenir le brevet de technicien supérieur (BTS) en publicité, en 1981. Il effectue ensuite son service militaire comme dessinateur chez les pompiers de Paris, puis démarre une carrière de concepteur-rédacteur publicitaire en 1982, dans diverses agences parisiennes. Il émigre à Montréal en 1992 avec ses deux enfants, pour travailler comme publicitaire pigiste jusqu’en 2006. Il y habite toujours, en plein cœur du Plateau-Mont-Royal.
Depuis 1999, il publie des romans noirs pour les adultes, des romans policiers et de science-fiction pour les enfants et les adolescents, ainsi que des nouvelles pour tirer sur tout ce qui bouge. En 2013, son roman Les Voleurs de mémoire a gagné le Prix jeunesse des Libraires du Québec. Depuis, 2006, il donne des ateliers / conférences auprès d’étudiants de primaires, secondaires, cégeps et universitaires sur l’écriture, le polar, la nouvelle noire : Edmundston, Gatineau, Montréal, Vancouver, Winnipeg, UQAM, Bordeaux (France), Sudbury, Gatineau, Québec, Toronto, Windsor, and Calgary. Depuis 2010, il est chargé de cours à l’Université de Sherbrooke : créativité et rédaction.{{1}}[[1]]
Bibliographie
Romans
2013 – 10 ans, pas méchant, Éd. la courte échelle
2013 – La Fonction, Éd. la courte échelle
2010 – 9 ans, pas peur, Éd. La courte échelle
2010 – Sa propre mort, Éd. La courte échelle
2008 – Passeport pathogène, Éd. Héliotrope
2003 – Les effets sont secondaires, Éd. la courte échelle (Édition de poche 2006)
2000 – Tête de pioche, Éd. Les Allusifs
1999 – Accidents de parcours, Éd. la courte échelle (Édition de poche 2006)
Recueils de nouvelles
2013 – Santé !, Éd. L’Atelier Mosécu, France (coauteur)
2012 – Printemps spécial, Éd. Héliotrope (coauteur)
2011 – Petit Feu, Éd. La courte échelle
2010 – Tab’Arnaques, Éd. Québec Amérique (coauteur avec Luc Baranger)
2008 – M.O. Crimes of Practice (Crime Writers’ Association Anthology), Comma Press, UK (coauteur)
2006 – Du cyan plein les mains, Éd. la courte échelle (Édition de poche 2006)
2005 – Boucs émissaires, Éd. Les 400 coups (coauteur)
2001 – 38 morts dont 9 femmes, Éd. Trait dʼunion
1998 – Circonstances particulières, Éd. L’instant même (coauteur)
Romans et albums jeunesse
2013 – Petit Pat tome 1 : Tout le monde dehors !, Éd. la courte échelle
2013 – Les voleurs de mémoire, Éd. la courte échelle
2012 – La Forêt des insoumis, Éd. Boréal
2011 – En mai, fais ce qu’il te plait, Éd. Boréal
2010 – Mesures de guerre, Éd. Boréal
2010 – J’aime pas les mascottes, Éd. Les 400 coups
2008-09 – Les Allergiks, feuilleton en 13 épisodes, Éd. la courte échelle
2008 – Papy, où t’as mis tes dents ? Éd. Les 400 coups
2006 – La main dans le sac, Éd. la courte échelle
2006 – Au feu!, Éd. la courte échelle
2005 – Vol à l’étalage, Éd. la courte échelle
2004 – Avis de recherche, Éd. la courte échelle
2002 – Meurtre à l’écluse 50, Éd. la courte échelle
2001 – Les voleurs d’espoir, Éd. la courte échelle + réédition en janvier 2013
2000 – Blanc comme la mort, Éd. Boréal
2000 – Tueurs en 4×4, Éd. Albin Michel (France)
(trad.allemand, Mürder im Geländewagen, Éd. RoRoRo)
1999 – Un ami qui te veut du mal, Éd. Boréal
1999 – Le Chat botté à New York, Éd. Les 400 coups
1999 – Riquet à la Houppe, Éd. Les 400 coups
Prix et mentions
– Les Voleurs de mémoire, Prix jeunesse des libraires du Québec, 12-17 ans, 2013
– Mesures de guerre, finaliste au Prix jeunesse des libraires du Québec, 9-11 ans, 2011
– Sa propre mort, finaliste au Prix Saint-Pacôme du roman policier 2010
– Les effets sont secondaires, finaliste au Prix Saint-Pacôme du roman policier et au Prix Arthur-Ellis Crime Writers of Canada en 2003
– Mon œil, Grand prix des Magazines du Québec, catégorie Chronique d’humeur, 2008 et 2010
– Petit feu, 2e prix au concours des prix Littéraires Radio-Canada, catégorie ouvelles, Montréal, 2006.
– Le tueur autodidacte, gagnante du concours de nouvelles policières de Ligny, Belgique, 1999.
– Belle mort, gagnante du concours de nouvelles de la revue Stop, Montréal, 1995.
– Dialogue de sourds, gagnante du concours de nouvelles de la revue Nouvelles Fraîches, Montréal, 1994.
– Van Gogh a encore frappé, gagnante du concours de nouvelles policières du journal Voir, Montréal, 1993.[[1]]
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